Tendances du marché français de l’énergie : l’essor des ombrières bois, la montée du « clé en main » et une consolidation accélérée

Carport Ombrières solaires en bois

Souvent mis au second plan par l’actualité des prix et des tensions géopolitiques, le marché français de l’énergie se transforme pourtant à grande vitesse.

Entre l’essor des ombrières en bois, la généralisation des solutions clés en main, les ajustements d’APER/ENR (traités dans un autre article) et une consolidation menée par Engie, EDF et TotalEnergies, le paysage se restructure en profondeur.

Malgré l’instabilité politique apparente, le soutien législatif aux énergies renouvelables (ENR) reste constant, offrant un cadre prévisible aux investisseurs comme aux maîtres d’ouvrage.

Voici un panorama clair des tendances du moment sur le marché de l’énergie en France !

 

Un marché qui évolue constamment mais avec un cap clair

 

Le marché français de l’énergie évolue en permanence et encore plus vite ces dernières années. Entre les exigences climatiques accrues, les coûts volatils, les nouveaux usages (mobilité électrique) et les mutation des modèles d’affaires, le changement est permamnent.

Malgré les instabilités politiques françaises, le soutien législatif aux énergies renouvelables demeure remarquablement constant : objectifs de décarbonation, facilitation des projets sur foncier existant, exigences de reporting (CSRD) et intégration d’EnR dans l’immobilier et les parkings.

Dans la même veine, les ajustements récents autour d’APER/ENR (nous avons rédigé un article détaillé sur le sujet ici) confirment ce cap : la puissance publique veut accélérer, tout en laissant davantage d’options opérationnelles aux gestionnaires.

 

Les ombrières solaires en bois : un choix technique autant que stratégique!

 

Longtemps cantonnées à des projets « signature », les ombrières en bois gagnent du terrain en France tant pour les entreprises que les collectivités.

On peut citer notamment trois raisons à cette adoption croissante. Tout d’abord, l’intégration paysagère ! Eh oui, le bois adoucit la présence d’une infrastructure énergétique et répond aux attentes d’acceptabilité sociale, notamment dans les zones résidentielles, campus ou retail.

Ensuite, l’empreinte carbone du bois. Matériau biosourcé, le bois valorise les bilans ESG et la communication climat des marques.

Enfin, sa rapidité d’exécution : filières lamellé-collé matures, préfabrication et chantiers plus fluides.

Sur le plan structurel, le bois gère très bien la répétitivité des travées et l’intégration des réseaux (câbles, goulottes), à condition de soigner les détails (protection des assemblages, gestion de l’eau, maintenance planifiée). Résultat : de plus en plus d’appels d’offres mentionnent explicitement une variante bois, voire la privilégient pour des raisons d’image et de durabilité.

 

Le « clé en main » : une réponse au risque et au TCO

 

De par la complexité des projets; la demande de solutions clés en main explose ces dernières années en France.

Pour un propriétaire de site, coordonner études, génie civil, structures, électricité, raccordement, bornes VE et, parfois, stockage, fait peser un risque de délai, de budget et d’interface fournisseur. Ainsi, le modèle intégré – un interlocuteur unique qui conçoit, fabrique, installe et met en service – réduit ces frictions, sécurise la conformité (normes, urbanisme, raccordement) et optimise le coût total de possession (TCO) via un design cohérent et une maintenance engagée.

Dans ce contexte, les acteurs spécialisés proposant des ombrières (bois ou acier) avec électricité, supervision et options VE/stockage gagnent des parts de marché, car ils livrent un actif exploitable dès J+1, avec garanties de performance.

Solspan vous accompagne dans votre projet d’ombrière solaire avec une solution clé en main pour des installations performantes et durables. Rendez-vous ici pour en savoir plus !

 

APER/ENR : un cadre qui évolue sans changer de direction

 

Contrairement aux pensées communes, les ajustements récents autour d’APER/ENR – obligations de verdissement des parkings, options de mise en conformité, logiques d’accélération – n’ont pas pour autant ralenti les projets.

Bien au contraire même ! L’objectif reste clair : valoriser le foncier existant, électrifier les usages et déployer des surfaces productives (ombrières, toitures) plutôt que d’artificialiser de nouveaux terrains.

Ces efforts couplés à des dispositifs de raccordement et à un environnement réglementaire qui s’outille, rassure les investisseurs et favorise des portefeuilles multi-sites.

 

Une consolidation forte pour les acteurs de l’énergie

 

Troisième mouvement structurant en France qu’on peut noter : la consolidation. Les « majors » nationales (Engie, EDF, TotalEnergies) renforcent en effet leurs positions sur l’ensemble de la chaîne de valeur : développement, EPC, exploitation-maintenance, agrégation et services réseau. Pour les donneurs d’ordre, c’est à la fois une garantie de solidité financière et un risque de standardisation.

L’espace existe toutefois pour des spécialistes agiles : sur les ombrières bois, les projets complexes (sites occupés, contraintes urbanistiques), les architectures couplant PV + stockage + recharge VE, ou encore la personnalisation architecturale, les acteurs de niche conservent un avantage compétitif.

La tendance du moment pour certains consiste d’ailleurs à coaliser ces expertises : majors pour la puissance industrielle et la valorisation énergétique, spécialistes pour la qualité d’exécution, le design et la performance d’usage.

 

Ce que recherchent désormais les maîtres d’ouvrage

 

Au-delà du « prix au Wc », la décision se fait sur des critères opérationnels : rapidité de déploiement, garanties de performance, qualité architecturale (où le bois fait la différence), compatibilité VE (pilotage de charge, supervision, interopérabilité type roaming), et pré-équipement stockage pour lisser les pointes et améliorer l’autoconsommation.

La mesure-preuve devient ainsi centrale : production, disponibilité, sécurité, bilan carbone et coûts d’exploitation doivent être documentés, intégrables aux tableaux de bord RSE et aux reportings CSRD.

Envie d’avancer ? Parlons de votre parc de stationnement ou de votre campus et concevons l’ombrière la plus adaptée (bois ou acier), avec supervision, VE et options de stockage.